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Quand une maison familiale disparaît
Fonds Frochaux - Muriset
01.10.2010
A la suite du décès de M. Jean-Bernard Frochaux, pharmacien à Boudry puis à Colombier, la maison familiale de la rue César d'Yvernois étant mise en vente, son fils et sa belle-fille ne se sont pas résignés à jeter ce qu'ils appelaient de "vieux papiers de famille", préférant les confier en vrac aux AVO. L'inventaire du fonds est actuellement en cours mais on peut d'ores et déjà affirmer qu'il s'agit-là d'archives familiales typiques, conservées à titre de preuve par plusieurs générations et ayant transité d'une maison à l'autre jusqu'au moment où la dernière propriété est à vendre: papiers d'état civil, actes successoraux, jugements, inventaires des biens, quittances de transactions, correspondances professionnelles et familiales... Le document le plus ancien date de 1613. Les fonctions exercées par certains membres des familles Frochaux et Muriset dont certains furent notaire, maître-bourgeois, justicier, pharmacien ou médecin ont probablement favorisé la conservation de tels documents. Les "papiers de famille" provenant de ces deux familles du Landeron se sont trouvées réunies à la faveur du mariage, en 1904, de Charles Frochaux et de de Blanche Muriset. Le fonds comprend également une abondante correspondance échangée, dans la première moitié du XIXe siècle, entre les enfants de Jean-Baptiste Frochaux. De plus, il recèle des documents inédits, tels que des relevés météorologiques, établis entre 1892 et 1901 à Bassecourt d'abord puis au Landeron (cf. extrait dans nos "Dossiers") et un étonnant guide pour l'entretien et la bonne conduite d'un jardin potager (début du XIXe siècle). Photo: Paraphe de Jean-Baptiste Frochaux, "secrétaire de ville" au bas d'une liste de frais de Messieurs du petit & grand Conseil, 1804. |