1917-1918 : une guerre qui ne paraissait plus avoir de fin

1917-1918 : témoignages de Neuchâtelois sur une guerre maudite que personne ne pouvait imaginer revivre

 

1917-1918 : une guerre qui ne paraissait plus avoir de fin

L’année 1917 est celle de bouleversements décisifs, à commencer par les révolutions russes de février et d’octobre. Le ravitaillement de la population devient difficile au point que la Confédération introduit la carte de pain le 1er octobre, avant d’étendre le rationnement à d’autres produits de première nécessité. Mais c’est aussi une année de plus d’une guerre dont on ne voit plus la fin. Mobilisations et démobilisations des troupes continuent à se succéder, ce que nombre de soldats vivent de plus en plus comme une épreuve sinon une corvée.

La Suisse sera protégée de l’horreur des combats. Sur le sol suisse, la guerre ne fera que deux victimes directes. Mais sur les 12'000 Suisses engagés à l’extérieur, 8'000 périront. Frédéric Sauser (Blaise Cendrars) y perdre une main, Richard Béguin y laissera sa vie. Ce jeune instituteur de Rochefort, que le manque d’emploi avait contraint à émigrer au Canada en 1910, décide en effet de s’engager dans les troupes canadiennes en 1916. Il mourra à Ypres un an plus tard (cf. dossier parallèle sur le destin tragique de Richard Béguin).

L’armistice du 11 novembre 1918 met fin au conflit, après plus de quatre ans de sanglants combats.

Table des matières

"Oh que Dieu ait pitié de nous et fasse bientôt cesser la guerre."

Les cloches nous ont annoncé la fin de la guerre...

La fin de la guerre vue d'Amérique

La fin de la guerre racontée de Paris à une famille neuchâteloise