Lettres d'août et portraits des siens

Depuis son départ, A.-J Berthoud attend avec impatience les portraits des siens qu'Anne-Coulon a commandés à un peintre du nom de Moritz. Il s'agit très probablement de Frédéric-Wilhelm Moritz (1783-1855).

Extrait:

Paramaribo 14 novembre 1840

Ma chère Louise!

J'étais depuis ma lettre du 1er novembre bien privé de tes nouvelles. Neuf navires viennent d'arriver ces 4 jours; hier 2 d'entre eux m'apportent tes 3 bonnes lettres des 6 août au 15 septembre, 2 d'Alexis, 1 de maman et les 2 portraits. Oh, qu'ils sont bons! Qu'ils me représentent bien mon cher Alphonse et mon cher frère. Quelle joie j'ai eu en revoyant ces traits chéris et plaçant ces bons portraits à côté du tien.