Fonds Marc Piaget
Inventaire fonds M. Piaget. pdf (127 Ko)
Identification
1.1 Référence | CH NEAVO MPI |
1.2 Intitulé/analyse | Fonds Marc Piaget |
1.3 Dates extrêmes | 1882-2006 |
1.4 Niveau de description | Fonds |
1.5 Importance matérielle et support | 12 boîtes d'archives (no 45) |
Contexte
2.2 Histoire administrative / Notice biographique
1. LA BRANCHE PIAGET
Armand Piaget (1860- ?) et Marguerite Constançon (1870- 1948), (grand-parents paternels de Marc Piaget)
Marc Piaget descend d'Armand Piaget, frère d'Arthur Piaget. Armand, a été violoniste et copiste au Louvre avant de donner des leçons de musique au pensionnat de Montmirail où il fait la connaissance de sa femme Marguerite Constançon. Le couple habite à Colombier dans une maison nommée Les Cerisiers et passe ses vacances à La Côte-aux-Fées, dans une ferme située au lieu-dit Vers Chez Antoine.
Ce couple a eu quatre enfants : Gabrielle, Edouard et Alice (jumeaux) et Marcel.
2. LA BRANCHE TISSOT
Edouard Piaget (1893-1977) et Félicia Tissot-Daguette (1896-1985), (parents de Marc Piaget)
Félicia est née à Santa Fé en Argentine. Elle est la fille de Paul Tissot junior et de Marie, née Houriet. Son père était parti en Amérique du Sud avec ses deux frères, Luicito et Edmond, pour faire fortune dans le négoce du vin notamment.
Lorsque Félicia a environ 10 ans, son père l'envoie aux Acacias à Bôle chez son grand-père, Paul Tissot senior. Celui-ci avait fondé une deuxième famille en épousant la sœur de la mère de Félicia. Félicia poursuit sa scolarité à Colombier où elle commence ses classes chez Jean Gauchat qui n'est autre que le grand-père de Lise Engelberts-Piaget.
Paul Tissot junior revient vivre en Suisse avec toute sa famille au début du XXe siècle. Félicia découvre une dernière petite sœur, Mariette. La famille, qui a désormais quatre enfants: Félicia, Violette, Henri et Mariette, s'établit à Genève dans une propriété nommée La Mendocita, dans le quartier de La Praille. Paul est vice-consul pour l'Argentine tout en occupant un poste pour l'Eglise protestante de Genève. Félicia étudie le piano au conservatoire de Genève.
Le 10 août 1920, elle épouse Edouard Piaget qui est notaire au Locle et à La Chaux-de-Fonds. Souffrant de la tuberculose, il doit se faire soigner à Leysin peu de temps après la naissance de leur fils Marc, né en 1922. Pour subvenir aux besoins de sa famille, Félicia donne des leçons de français et de piano dans des pensionnats de jeunes filles sur la riviera vaudoise. De ce fait, elle doit placer son fils pour des périodes plus ou moins longues, chez une de ses cousines, Ruth Born-Pétremand-Besancenet. La maison de « Maman Ruth » et de « Papa Fritz » à Rondchâtel, près de Bienne, constitue un second foyer pour le petit Marc. Lorsque sa mère le reprend auprès d'elle, le petit garçon est plus ou moins clandestin dans un pensionnat de jeunes filles. Les changements d'école sont fréquents. L'enfant est souvent malade. Alors qu'il souffre d'une otite, celle-ci dégénère en une mastoïdite qui le laissera sourd d'une oreille pour le restant de ses jours. Toujours à Leysin durant cette période, Edouard Piaget devient administrateur d'un sanatorium tandis que Marc obtient son certificat de l'Ecole de Commerce de Lausanne. A 19 ans, il trouve un emploi dans une papeterie à Biberist. Cette place lui avait été procurée par « Papa Fritz » qui est lui-même comptable de la fabrique de pâte de bois de Rondchâtel.
Dans les années 1950-60, Edouard Piaget, qui a quitté Leysin, tient désormais avec sa femme Félicia la Pension Beau-Site à Corseaux au-dessus de Vevey. Située en pleine nature, la pension accueille une clientèle cosmopolite dont il est question dans le Livre des Etrangers déposé aux AVO. En véritables précurseurs, les Piaget proposent à leurs hôtes une cuisine saine, à base de produits du terroir.
Le tracé de l'autoroute du Léman fait disparaître la pension obligeant le couple à se retirer à Chardonne où il s'établit dans une petite maison à l'entrée du village. Edouard Piaget est enterré à Chardonne tandis que Félicia l'est à Montoie, à Lausanne.
Marc Piaget (1922- 2006) et Marie-Thérèse Gauchat (1927), (parents de la dépositaire)
Après son passage à Biberist, Marc Piaget trouve un emploi aux Papeteries de Serrières où il fera toute sa carrière professionnelle. En 1952, il épouse une habitante de Colombier, Marie-Thérèse Gauchat, fille d'un couple d'enseignants, Jean et Thérèse Gauchat-Orlandi. A l'âge de 59 ans, Marc Piaget perd son travail et vit la première fermeture dans la région neuchâteloise d'une entreprise bien implantée. Il ne se remettra jamais vraiment de cette brutale fin d'activité. Marc et Marie-Thérèse ont deux filles, Lise (1955) qui épouse l'historien Derck Engelberts avec qui elle a deux enfants, Lucien et Justine et May-Dominique (1962) qui épouse Eric Bertin. Le couple Bertin-Piaget a adopté des jumeaux thaïlandais, Sithichai-Ned-William et Sithichok-Tod-Eliot.
3. LA BRANCHE GAUCHAT
Jean Gauchat et Thérèse née Orlandi, (grands-parents maternels de la dépositaire)
Jusqu'à son mariage avec un enseignant de Colombier, Jean Gauchat, Thérèse Orlandi a été institutrice au collège d'Auvernier. Le jeune couple s'installe à Colombier où Jean Gauchat fait construire la maison appelée Les Tournesols, située juste à côté de la BCN actuelle. Jean avait deux sœurs également enseignantes: Marthe, institutrice à Serrières et Mathilde à Colombier. Une autre sœur, Jeanne, a épousé un M. Weber avec qui elle a eu trois filles, Suzanne, Henriette et Edith. Un frère, Bernard, est mort jeune. Le couple Gauchat a eu trois fils : Jean-Jacques, Marc-Bernard et Pierre-César et une fille, Marie-Thérèse, la future épouse de Marc Piaget. Thérèse Gauchat-Orlandi avait 40 ans au moment de la naissance de sa fille et avait dû être opérée d'une appendicite durant cette grossesse tardive. Alors qu'elle a 3 ans, Marie-Thérèse perd son frère Marc-Bernard dont la mort pèsera lourd dans sa jeune existence, avec, notamment, des visites au cimetière tous les dimanches. Jean Gauchat, qui militait au Parti libéral, a été président de commune de Colombier et responsable des finances.
4. LA BRANCHE ORLANDI
Giacomo Orlandi et Lina Sydler, (arrière-grands-parents maternels de la dépositaire)
Thérèse Gauchat-Orlandi, dite Mémère, était tessinoise par son père, Giacomo Orlandi, de Neggio. Il s'était installé à Auvernier en tant que maçon, plâtrier-peintre et avait épousé Lina Sydler avec qui il a eu trois enfants: André, Christian (décédé) et Thérèse. Le couple Orlandi-Sydler avait fait l'acquisition des maisons situées à La Bâla, aux numéros 19-21, maisons qui se sont toujours transmises par les femmes de la famille et qui sont actuellement encore en leurs mains. Devenue veuve, Lina Orlandi-Sydler a dû vendre l'entreprise de son mari aux Deagostini, une entreprise qui existe encore à Colombier. Son fils André Orlandi s'est établi à Amiens. Durant la Seconde Guerre mondiale, sa sœur Thérèse lui a envoyé beaucoup de paquets de ravitaillement.
D'après les notes de la donatrice, Mme Lise Engelberts-Piaget.
2.5 Modalité d'entrée
Dépôt de Mme Lise Engelberts-Piaget, Auvernier, en août 2009.
Contenu
3.1 Présentation du contenu
Le fonds comprend les archives des familles Piaget, Tissot, Gauchat, Borel et Orlandi, alliées par mariage et ayant vécu à Colombier, Auvernier, Neuchâtel ainsi qu'au Tessin et même en Argentine.
Il se compose de documents écrits, de papiers officiels ainsi que de photographies. Un arbre généalogique établi par la dépositaire permet de relier entre eux les destins des diverses familles tandis que l'apport photographique les situe dans l'espace et dans le temps.
Des documents provenant de Marc Piaget qui fut, durant toute sa carrière professionnelle, employé de bureau aux Papeteries de Serrières, rappellent la fermeture, en 1981, de cette importante entreprise neuchâteloise.
Une série de 15 carnets manuscrits rédigés entre 1928 et 1961 par une amie de la famille, Mme Ruth Born-Pétremand de Rondchâtel ainsi que des souvenirs évoquant deux habitants d'Auvernier, les frères Lozeron, émigrés au Canada, complètent le fonds.
3.2 Tri et éliminations, règles de conservation
Au moment du dépôt, les divers documents avaient été regroupés par familles.
3.3 Accroissements
Non.
3.4 Mode de classement
Le fonds est classé.
Conditions d'accès et utilisation
4.2 Accessibilité
Le fonds est accessible sur rendez-vous aux AVO. Embargo de propriété et de consultation jusqu'en 2084.
4.3 Droit d'auteur, conditions de reproduction
La reproduction ainsi que la publication des documents sont soumises à l'autorisation des AVO.
4.4 Langue des documents
Français.
4.6 Instruments de recherche
Répertoire numérique. Inventaire détaillé par secteurs, pour une partie du fonds.
Sources complémentaires
5.1 Localisation des originaux
Non.
5.2 Existence de copies
Non.
5.3 Sources complémentaires dans le service d'archives
Non.
5.4 Sources complémentaires dans d'autres services d'archives
Pierre-Arnold Borel et Eric Nusslé, Famille Piaget, communière du Grand Bayard, branche paroissiale de La Côte-aux-Fées, août 2003
Contrôle de la description
7.1 Note de l'archiviste
La description a été établie par Jacqueline Rossier et relue par Antoinette Béguin.
7.3 Date(s) de la description
septembre 2009 et août 2010
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